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julius evola - Page 4

  • Sparta, deuxième année...

    Les éditions Aidôs publient le deuxième numéro de la revue Sparta, dirigée par Philippe Baillet. Vous pouvez découvrir ci-dessous la présentation de cette publication sans périodicité fixe, disponible sur le site d'Akribeia.

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    " Sparta poursuit son aventure avec un vol. 2 aussi fourni, mais plus varié, que le vol. 1. L’éditorial dresse un premier bilan d’étape pour la publication, réaffirmant notre refus de rabaisser les idées au rang de mots d’ordre, donc notre rejet d’une vision idéologique du monde et de l’histoire.

    Suit un dossier substantiel sur Sparte et son « actualité discontinue » devant la conscience occidentale, qui s’ouvre par un article de Jean Haudry, « Sparte dans la tradition indo-européenne », où l’auteur confronte la cité grecque aux autres représentants du monde indo-européen pour en montrer à la fois les points communs et les innovations, tout en suivant l’évolution de Sparte dans les trois périodes de la tradition. J. Haudry se penche aussi sur la double royauté spartiate, dont il met l’origine en relation avec les Jumeaux divins, et sur la cryptie, survivance de l’initiation masculine.

    Un long article de Jean Bataille, « La cryptie spartiate : un service de renseignement dans l’Antiquité ? », est précisément consacré à cette étrange institution. L’auteur y voit une spécialisation de la métis, l’intelligence rusée des Grecs, et une pratique de la guerre secrète, qui use de techniques non conventionnelles et inavouables, mais efficaces. Étroitement dépendante des cinq éphores, la cryptie se dévoile comme un service de renseignement en même temps qu’une autre façon de penser l’hostilité. Prenant appui sur une impressionnante moisson de données textuelles antiques, l’hypothèse de l’auteur avait toute sa place dans Sparta.

    Le dossier se ferme avec une longue étude de Philippe Baillet, « L’“actualité discontinue” de Sparte et son image sous le Troisième Reich : chez les historiens, Richard W. Darré et Gottfried Benn ». Consacré pour l’essentiel à l’historiographie de Sparte – complexe et contradictoire –, cet article rappelle que la cité laconienne fascinait déjà dans l’Antiquité et que, depuis les Lumières, elle n’a cessé d’interroger la conscience occidentale, suscitant de nombreux admirateurs et détracteurs, les uns et les autres avec des motivations très variées : ainsi de Robespierre, qui vante la « vertu » civique des Spartiates, jusqu’à de nombreux auteurs allemands qui font de Sparte une Prusse antique ou bien de la Prusse une Sparte moderne. Après avoir insisté sur le tournant qui se vérifie au XIXᵉ siècle dans l’approche de Sparte (primauté de la race, attention au corps, insistance sur la sélection), Ph. Baillet passe en revue les principaux historiens qui, sous le Troisième Reich, écrivirent sur Sparte, avant d’en venir à R.W. Darré, à son nordicisme, à sa vision atypique de la cité antique et à son influence en matière doctrinale dans les premières années d’existence de l’Ordre noir. L’article se conclut par de nombreuses informations sur le poète Gottfried Benn, sa vision idéalisée de Sparte, l’ostracisme dont il fut victime à l’époque nationale-socialiste, ses liens avec Evola, son esthétique et son culte de la forme épurée, seuls remèdes au nihilisme.

    Traduction d’un autre chapitre du volumineux traité de sociologie de l’art moderne de Raimondo Strassoldo, « L’américanisation et l’institutionnalisation de l’art contemporain » revient sur un phénomène fondamental : son transfert depuis Paris, où il avait commencé en 1904 avec l’arrivée dans la capitale française de Gertrude Stein, mécène de Picasso et de tant d’autres, jusqu’à New York, où il triomphe dans les années cinquante, l’avant-garde étant plus que jamais cajolée par les richissimes collectionneurs américains et, plus encore, par leurs épouses. Après une interprétation psychosociologique des grandes étapes conduisant à la domination mondiale de cette forme d’art, l’auteur examine le rôle joué par des facteurs proprement politiques, comme l’exposition sur l’ « art dégénéré » organisée à Munich en 1937, la surreprésentation juive dans le monde de l’art contemporain et le tableau Guernica comme icône itinérante de la propagande antifasciste. Il conclut en soutenant que l’art contemporain a été, depuis la guerre froide, totalement instrumentalisé par l’impérialisme américain, et qu’il y a là une vraie logique, reposant avant tout sur l’affinité profonde entre capitalisme et art d’avant-garde qui trouve son origine dans la superstition du nouveau et de l’innovation.

    Paru dans la lointaine année 1976 mais toujours d’actualité, un article de l’historien Gianni Vannoni, « L’antisémitisme de Gramsci », analyse le contenu de plusieurs passages des célèbres Cahiers de prison du théoricien marxiste pour en conclure qu’il existe des affinités entre matérialisme historique et matérialisme biologique. Défendant avec érudition mais en forçant souvent les choses un point de vue catholique et contre-révolutionnaire assez classique, l’auteur estime qu’il faut séparer radicalement l’antijudaïsme traditionnel à base religieuse de l’antisémitisme moderne, né selon lui (comme selon Hannah Arendt) dans l’atelier des Lumières, notamment chez Voltaire et d’Holbach.

    Philippe Baillet répond à cette interprétation qui sollicite un peu trop les textes pour parvenir à ses fins dans un article intitulé « Un catholique traditionaliste face au national-socialisme : entre ignorance et mauvaise foi ». Il rappelle que l’hostilité des chrétiens (catholiques ou protestants, traditionalistes ou progressistes) à l’idée selon laquelle la biologie pourrait être prise « comme juge de la vérité » (G. Benn) s’explique encore et toujours par leur vieille haine du corps. Il dénonce la mauvaise foi de Vannoni au sujet du caractère prétendument « prolétarien/prolet-aryen » du national-socialisme et souligne que de nombreux théoriciens catholiques de la contre-révolution n’étaient pas du tout des antisémites « modérés ». Au terme de sa réponse, l’auteur revient sur le cas emblématique du Juif autrichien et romancier Joseph Roth, rallié à la défense du Trône et de l’Autel contre la « barbarie nazie », et qui croyait, ou feignait de croire, que, dans le national-socialisme, l’antichristianisme a la primauté sur l’antijudaïsme. Le texte de Ph. Baillet se termine par un rappel de toute l’importance de la formule de Pie XI : « Nous chrétiens, nous sommes spirituellement des Sémites. »

    Ce vol. 2 s’achève par deux articles de Tomislav Sunic. Le premier, « Nietzsche (1900-2020) et le signalement moral ostentatoire (virtue signalling) du Système face au “grand remplacement” », revient sur la réception et les interprétations de la philosophie de Nietzsche depuis la mort de celui-ci. Il existe en réalité un lien profond entre les valeurs chrétiennes originelles et leurs traductions sécularisées, aujourd’hui exploitées par l’hyperclasse dirigeante mondialiste pour justifier le « grand remplacement », qui selon l’auteur devrait plutôt recevoir le nom de « grande invasion ». Cette hyperclasse entretient délibérément en Europe, pour parvenir à ses fins, un sentiment maladif de culpabilité et un comportement caractérisé par la haine de soi. Mais les récits hypermoralistes officiels ont aussi pour fonction d’occulter la répression qui s’exerce contre les esprits indépendants. Sunic dénonce l’idéalisation du migrant exotique, la quête d’une supra-identité non blanche et imaginaire, les pèlerinages pénitentiels des dirigeants de l’UE à Washington, Bruxelles et Tel-Aviv. Derrière tous ces phénomènes, il aperçoit l’objectif, systématiquement poursuivi depuis 1945, de créer une nouvelle espèce d’Européens. Dans un article proche du précédent, « La théologie politique de la culpabilité blanche : Donald Trump, une menace pour la doxa officielle de l’Europe d’après la Seconde Guerre mondiale », Sunic démontre combien Trump, presque à son corps défendant, a constitué, avec sa critique des médias mainstream, de l’État profond, et sa rhétorique hostile à l’immigration, une menace pour le discours officiel répandu en Europe depuis 1945.

    Le vol. 2 de Sparta contient encore trois nécrologies (respectivement consacrées à l’essayiste et philosophe conservateur anglais Roger Scruton, l’historien de l’art français Marc Fumaroli, le musicologue et critique musical italien Paolo Isotta), un courrier des lecteurs et un index des noms cités. "

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  • Ego Non en questions...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui répond aux questions posées par ces auditeurs. Clair, lumineux et profond, comme toujours...

     

                                         

    Au sommaire :

    Partie 1 : Questions autour de la chaîne

    2:27 - Quelle est la signification de « Ego Non »

    3:47 - Combien de temps prenez-vous en moyenne pour réaliser une vidéo ?

    5:37 - Pourquoi se limiter à la droite alors que le clivage gauche/droite est obsolète aujourd’hui ?

    14:04 - Beaucoup de youtubeurs de droite font référence à Nietzsche aujourd’hui. Pourquoi ne pas en avoir vous-même parlé jusqu’ici ? Est-ce pour des raisons pratiques ou philosophiques?

    19:03 - Comptez-vous évoquer les quelques penseurs/politiciens nationalistes qui ont fleuri dans notre pays (De Man, Pierre Daye, Degrelle, Pierre Nothomb, etc.) ?

    20:16 - Que pensez-vous de l’œuvre du philosophe Joseph Mérel? Comptez-vous réaliser une vidéo sur son dernier ouvrage "Comme un agneau muet" ?

    22:35 - Envisageriez-vous d’organiser de petites conférences/soirées/débats ici ou ailleurs afin de pouvoir partager votre pensée avec votre public ?

    24:04 - Comptez-vous faire une vidéo sur Oswald Spengler ? Une réédition de son œuvre phare vient de paraître.

    26:50 - Ferez-vous un pas dans l’édition de livres ? (Certaines œuvres que vous présentez sont introuvables à des prix raisonnables)

    27:56 - Comptez-vous nous faire profiter de vos connaissances en philosophie médiévale ? Pensez-vous que la philosophie médiévale soit encore utile actuellement ? Et si oui de quelle manière ?

    Partie II : Questions générales

    36:44 - Que pensez-vous de l’Action Française, de sa doctrine et de sa progression actuelle ?

    41:48 - As-tu des pistes de réflexion pour mettre les idées anti-égalitaires au pouvoir ?

    46:21 - Quelles sont pour vous les classiques de la philosophie contre-révolutionnaire ? Je parle ici des auteurs.

    49:07 - J’aimerais savoir en quoi la révolution conservatrice allemande n’est pas un national-socialisme et également pourquoi Julius Evola n’a point trouvé d’écho chez les proches de Mussolini ?

    57:35 - Envisagez-vous la possibilité d’un retour de l’homme moderne européen vers ses racines traditionnelles ? Est-ce encore possible ? Si oui, comment ?

    58:46 - Comment avez-vous découvert Philippe Baillet que vous citez régulièrement ? Quels livres avez-vous lus de lui, lesquels recommanderiez-vous et qu’appréciez-vous ou pas dans ses ouvrages ?

    1:00:33 - Que pensez-vous de l’école techno-critique ? Possible alliance avec les anti-égalitaires ?

    1:03:18 - Que pensez-vous des religions en général, et de l’islam en Europe ?

    1:11:03- La littérature collaborationniste n’est-elle pas la dernière grande période littéraire ? Que pensez-vous de Michel Houellebecq ?

    1:15:21 - La France n’a été grande que sous deux régimes, la monarchie et l’empire. N’est-il pas temps d’en finir avec la Gueuse ?

    Partie III : Questions personnelles

    1:18:36 - Quel est ton top 5 des livres ? Tous genres confondus.

    1:20:16 - Pourrais-tu nous parler de ta méthode de travail ? Comment procèdes-tu pour synthétiser un ouvrage ou la pensée d’un auteur ?

    1:27:01 - Tes vidéos sont emplies de combativité et d’espoir. On peut se demander d’où te vient une telle force de vie, serait-ce une certaine vision de l’histoire qui te l’apporte ? Si oui, laquelle ?

    1:28:23 - Pensez-vous que votre environnement social a joué un rôle important dans votre éducation et de quelle façon ?

    1:31:38 - Si vous deviez vous expatrier dans un pays en accord avec vos convictions, lequel serait-il ?

    1:33:31 - Quel philosophe, quel maître, guide aujourd’hui le mieux votre vie grâce aux principes de sa pensée ?

    1:34:24 - Quelles sont les 3 plus belles villes d’Europe selon vous ?

    1:34:38 - Quels sont vos styles de peintures favoris ?

    1:35:21 - Quels sont vos compositeurs favoris ?

    1:35:56 - Quelles sont vos œuvres littéraires favorites ?

    1:36:45 - Quelles sont vos citations favorites ?

    1:37:14 - Comment résumeriez-vous votre ligne politique/idéologique?

    1:38:45 - Fin

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  • Fidélité et persévérance, la force d’orienter le combat...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui évoque Orientations, le texte de Julius Evola, publié en 1950 et destiné à la jeunesse de droite en Italie...

     

                                            

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  • L'art et le sacré, remèdes à la modernité...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de Rébellion (n°92, Été 2021).

    Vous pouvez vous procurer la revue sur son site : Rébellion

     

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    Au sommaire :

    Editorial : Sur la route (Louis Alexandre)

    Le confinement et son impact psychologique : notre humanité en jeu ! (Camille Mordelynch et Maxence Smaniotto)

    Entretien avec Rodolphe Crevelle avant de se faire entrainer dans une tentative de coup d’état

    Etat des lieux de la contestation avec le groupe « service public libre » (entretien réalisé par Nikos Amilduki)

    Dossier Art et Sacré :

    Défendre le sacré : stratégie d’autodéfense face au monde moderne (Holy Mane)

    Regards croisés : Pier Paolo Pasolini/ Andreï Tarkovski (Nikos Amilduki)

    Entretien avec Rémi Soulié : Hermés messager du sacré dans le monde moderne (Entretien Louis Alexandre)

    Environnemental art : Ecologie de l’être et origines (Carl-Hugo Pinto-Sendra)

    EcoPhilo

    Pourquoi mangeons-nous de la viande ? (Camille Richard)

    D’une pensée stérile à une pensée fertile : l’Agroforesterie (Camille Richard)

    L’âme dans l’expérience extatique plotinienne (Camille Mordelynch)

    Mircea Eliade : un regard sur ses années portugaises (José Almeida)

    Evola et Eliade : cheminement commun et divergences (Louis Alexandre)

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  • Contre le féminisme et le virilisme, la Métaphysique des sexes...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui évoque l'indispensable polarité du masculin et du féminin à partir de Métaphysique du sexe, une des œuvres essentielles de Julius Evola, le grand penseur traditionaliste italien.

     

                                                

     

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  • Julius Evola – Mircea Eliade : un bilan culturel...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier Julius Evola – Mircea Eliade : un bilan culturel, un ouvrage regroupant une part de la correspondance entre les deux auteurs traditionalistes, avec une présentation de Claudio Mutti, le philologue italien, directeur de la revue Eurasia.

    Julius Evola – Mircea Eliade, un bilan culturel.jpg

     

    " De 1930 à 1963, Mircea Eliade et Julius Evola échangèrent une correspondance plus ou moins fournie selon les années. De celle-ci, vingt-quatre lettres ont survécu. Présentées ici par Claudio Mutti, elles nous apprennent beaucoup de choses sur Mircea Eliade et il faut bien dire qu’elles ne plaident guère pour lui puisque l’homme, très soucieux de sa carrière universitaire, oublie son passé et se tait sur ceux qui l’ont inspiré tels Evola et Guénon. Ces lettres nous apprennent de même bien des choses sur Julius Evola, sur son désir fugace de se rendre en Inde, sur sa volonté de faire connaître l’œuvre d’Eliade aux Italiens et la sienne aux Français, sur sa mansuétude face aux bassesses de son correspondant. "

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